Qui suis-je

Je suis titulaire d'un doctorat en physique de la matière molle et en physique statistique. Je m'intéresse à ces domaines, de l'échelle microscopique à l'échelle macroscopique. Je combine la physique expérimentale et la modélisation numérique afin de maintenir une approche polyvalente des questions fondamentales de mes recherches en physique.

Entre 2020 et 2024, j'ai réalisé une thèse de doctorat sur la simulation numérique du mouvement brownien confiné [3], un phénomène décrivant le mouvement aléatoire de microparticules dans un fluide, entraîné par l'agitation thermique. Cette étude a quantifié la nature non-gaussienne du déplacement d'une telle particule confinée entre deux parois rigides, complétant ainsi une étude expérimentale [2]. Elle a également contribué à valider les prédictions théoriques grâce à un important ensemble de simulations numériques [1]. Vous trouverez mon code sur ce sujet sur ma page GitHub : Numerical_simulations_of_confined_brownian_motion.

En 2024, j'ai mené un projet postdoctoral expérimental de six mois sur la formation de gouttelettes d'eau dans un polymère hydrophobe, le polydiméthylsiloxane (PDMS). J'ai quantifié et caractérisé les sites de nucléation de microgouttelettes au sein du matériau, dont la concentration peut être contrôlée par ajout de chlorure de sodium ou de glycérol à l'eau [Pingulkar et al., Soft Matter, 2024]. Ce phénomène est cartographié à l'échelle microscopique par interférométrie et analyses physico-chimiques. À l'échelle macroscopique, j'ai mesuré le taux d'évaporation de l'eau à travers des membranes PDMS de différentes épaisseurs et étudié la réponse mécanique du matériau par rhéologie.

J’ai un grand intérêt pour l’enseignement de la physique ainsi que pour la vulgarisation scientifique.
Mon parcours m’a permis d’explorer la physique fondamentale, d’acquérir des bases en chimie, ainsi qu’en mathématiques appliquées, notamment en calcul haute performance et en simulation numérique.